Ce site utilise des cookies techniques, analytiques et tiers..
En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies.

Préférences cookies

Giornata della Ricerca italiana a Tunisi

La deuxième journée de la recherche italienne dans le monde, s’est tenue le lundi 15 avril 2019, auprès de la Résidence d’Italie à Tunis – à l’instar des autres capitales du monde- en présence de l’ambassadeur Lorenzo Fanara, du président du CNR Massimo Inguscio, du ministre tunisien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Slim Khalbous, et de chercheurs italiens et tunisiens. Il s’agit d’une initiative créée en Italie par le Ministère de l’Education, de l’Université et de la Recherche, en collaboration avec le Ministère des Affaires Etrangères et le Ministère de la Santé, afin de promouvoir la recherche italienne dans le monde.

«C’est la première fois qu’on célèbre la Journée de la Recherche Italienne dans le monde en Tunisie», a déclaré l’ambassadeur Fanara. «L’Italie et la Tunisie partagent le même écosystème, celui méditerranéen, nous partageons, donc, la même histoire et le même avenir. La présence du président du CNR nous rappelle les relations de longue date entre les communautés scientifiques italienne et tunisienne. Cette journée n’est pas seulement une occasion pour célébrer le talent scientifique italien dans le monde, mais aussi une noble façon de défense du principe de la liberté de critique et de recherche contre toutes les formes de fanatisme et de comportement irresponsable à l’égard de notre planète.»

A l’époque actuelle, définie comme anthropocène, nous pouvons identifier de nombreux signes de changements environnementaux et climatiques causés par l’activité humaine; de l’utilisation aveugle de combustibles fossiles à celle d’engrais chimiques, du réchauffement produit par les émissions de gaz à effet de serre à la pollution causée par le plastique.» a affirmé Inguscio. «Aujourd’hui, nous avons notamment abordé la question de l’impact sur l’environnement marin -le plus grand écosystème de la planète, considérant que les mers et les océans occupent les deux tiers de sa surface-; il s’agit, donc, d’un problème global. Nous avons, surtout, mis l’accent sur le phénomène de la litière marine en plastique (PML), qui représente maintenant 75 à 80% des déchets solides en mer.»

Le président Inguscio a souligné que le rôle de la recherche scientifique est crucial pour la protection de l’environnement. «L’engagement des instituts du CNR est, depuis longtemps, consacré aux projets de surveillance environnementale des nanomatériaux, micro et macro-plastiques, à la mise au point de méthodes innovantes de détection de l’environnement, à des actions de recherche visant à vérifier les effets de ces polluants sur l’écosystème marin et sur l’homme et des projets pour le développement de nouvelles technologies de nettoyage intelligent. Parmi ces projets, on peut citer le projet CLAIM qui envisage de récupérer l’énergie des plastiques trouvés en mer grâce à un système innovant de pyrolyse mis en œuvre par une société italienne et le projet BLUMed qui vise à assurer un développement durable en Méditerranée.

Le président a d’allieurs souligné «l’importance de la divulgation en tant qu’outil permettant de mener une action de sensibilisation autour de la nécessité d’un changement de comportement et de culture; c’est seulement ainsi que nous pouvons faire face à l’anthropocène et changer le cours dangereux des processus qui balayent la planète.»

Dans le cadre de la Journée de la Recherche italienne, le président du CNR a enfin rencontré le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Slim Khalbous, et le Ministre des Affaires Locales et de l’Envirronnement, Mokhtar Hammami, pour explorer des nouvelles opportunités de collaboration bilatérale.

2

3

4

5